Après la mise en vente de l’Ecole Savary à un particulier, voici la vente de l’école des Hortensias (ancienne école des filles, et ancienne école de musique.)
Personne ne connait les conditions de la vente de l’école Savary.
La façade en pierre et les ouvertures devraient être conservées, le bâtiment être rehaussé.
Et l’acheteur se serait engagé « moralement » à mettre les quatre appartements prévus « en location longue durée ».
Est ce un véritable engagement moral devant des personnes d’autorité (dans ce cas pourquoi ne pas l’inscrire dans l’acte de vente !) ou bien des promesses qui n’engagent que ceux qui les reçoivent …
Quant à l’école des Hortensias ,un notaire et des experts l' ont visitée.
A qui, pour quel emploi et dans quelles conditions sera cédée cette magnifique demeure ?
Quand les résidences principales ne représentent que 32% des logements de la commune, quand il est impossible de trouver à se loger à Saint-Cast le Guildo, quand la municipalité s’apprête à enregistrer 400 000 € de recettes provenant de l’augmentation de la taxe sur les résidences secondaires, ne devrait-elle pas privilégier la rénovation de ce beau bâtiment ?
Pour le législateur qui l’a autorisée, cette augmentation ne devait-elle pas, précisément, « inciter à [développer] la résidence principale » ?
La braderie est telle qu’il ne restera plus de biens communaux à mettre à disposition des habitants : logements à loyer modérés, ludothèque, salle de réunion ou d’apprentissage, bureaux partagés (coworking) ...
Alors qu’il faudrait, pour assurer l’avenir, préserver la réserve foncière communale, on vend le patrimoine commun plutôt que de le rénover et de le mettre à disposition de ses habitants !
On brade à tout va terrains, anciennes écoles et autres locaux.
Seule restera, sauvée par la « grâce » de la municipalité actuelle (et par de très onéreux travaux…), l’église du Guildo. Mais pour quel public et quel usage? Sans doute pour un usage strictement religieux.
À cette question posée en conseil municipal Madame le Maire n’a -t-elle pas répondu :
- Mais nous n’interdirons à personne d’aller à l’église !
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